
Pour le ministre de l’Environnement, Siméon Sawadogo ce symposium est une sorte d’interpellation pour le gouvernement mais aussi pour les populations
Plus de 200 acteurs africains et européens à la recherche de solution
C’est sous le thème « sauvegardes environnementales et sociales dans un contexte de changements climatiques et de crise sécuritaire : quelles contributions ? » que s’est tenu le vendredi 19 novembre 2021 dans la capitale burkinabè, le symposium panafricain sur les sauvegardes environnementales et sociales qui du reste est à sa première édition. L’ouverture du symposium a été présidée par le premier responsable du département en charge de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo. Organisé par la « Famille sauvegardes environnementales et sociales (FASES) et l’association Femmes environnementalistes, l’évènement a connu la participation de plus de 200 acteurs, issus d’une vingtaine de pays africains et même européens.

La question de la sauvegarde de l’environnement intéresse plus d’un
La question de sauvegardes environnementales et sociales est une affaire de tous. En tout cas c’est la vision de « Famille sauvegardes environnementales et sociales(FASES) qui, a organisé en tandem avec l’association « Femmes environnementales » la première édition du symposium panafricain sur cet aspect de sauvegardes. L’évènement se veut un cadre d’échange entre les acteurs présents (soit plus de 200 participants, issus d’une vingtaine de pays aussi bien africains qu’européens) pour dégager des solutions en vue de faire face aux effets du changement climatique et aux défis sécuritaires. Pour le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, c’est une chance que des organisations de la société civiles et un certain nombre de partenaires techniques et financiers appuient le gouvernement pour tirer la sonnette d’alarme sur cette question de la sauvegarde de l’environnement et sociale ; d’autant plus que « nous sommes aujourd’hui confrontés aux défis de la pollution »,a reconnu le ministre. De ce fait, ce symposium qui plus est panafricain est à l’en croire le bien venu dans la mesure où « il est une sorte d’interpellation pour le gouvernement et des populations ».

Aymar Kaboré, président de « Famille Sauvegardes environnementales et sociales »
C’est d’ailleurs pourquoi il a rassuré les initiateurs de cet évènement que les conclusions des travaux sont attendus car « permettront d’orienter les décideurs », d’après lui. En tant que président de « Famille sauvegarde environnementale et sociale », Aymar Kaboré a expliqué que l’idée de ce symposium est partie du constat selon lequel la profession de sauvegardes environnementales et protection reste un champ nouveau dans nos pays alors que dans la mise en œuvre des projets de développement, ceux-ci restent confrontés à plusieurs difficultés du point de vue environnemental mais aussi social. Au nombre de ces difficultés, il fait cas de celles d’ordre structurel, de manque de capacités en la matière. Ce faisant, l’objectif recherché est donc de réunir l’ensemble des acteurs autour de la question de sortes à pouvoir faire des propositions concrètes à même de rendre plus opérationnel les divers projets de développement des pays africains.
R.S.